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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 22:56

Je sais que j'abuse, mais qu'est-ce que j'aime ça ! Je te diédie ces lignes, notre chère Kaouet, tirées de mon bouquin :

"
Argelès-sur-Mer, la tête dans les étoiles et les pieds dans l’eau, les senteurs enivrantes des herbes de haute montagne mêlées aux effluves marines. Sauvage et superbe Catalogne, diamant vert et bleu posé par un dieu amoureux (ou peut-être par la poétesse Sapho) entre la France et l’Espagne."

J'espère que ça te plaira. Bises de tes copines Sonia et Jo

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 14:37

Je ne vous demanderai pas si vous avez été sages, certaines seraient capables de mentir. Voici donc la couverture. J'espère que tout passera bien, car je ne connais pas le format autorisé de la photo. Il est possible que la couleur ne soit pas tout à fait exacte (bleu-gris dans la réalité).

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 18:07

Teuf teuf teuf… c’est la teuf. De passage en quatrième vitesse à la maison. Ma tite Sonia tient absolument à se changer pour la soirée. Un vrai mannequin, je vous dis ! Elle s’habille à la vitesse grand V, heureusement car trois ou quatre fois par jour. Et bien sûr, passage dans la salle de bains par la suite. Tiens ! A chaque tenue sa coiffure. Alors moi j’en profite pour vous glisser un petit mot, tant que je suis encore en état. Parce que… Mais ceci est une autre histoire, que je vais vivre avant de vous raconter.

 

PS : tellement gâtée que cette fois ça y est, l’armoire est trop petite. J’veux une armoire plus grande ! Et un appart plus grand pour mettre l’armoire ! Et gagner plus d’argent pour payer l’appart plus grand qui servira à mettre l’armoire plus grande ! Sarko, tu veux pas m’augmenter de 170 % ? … Non, comment ça les caisses sont vides ? … Demande à ta femme de faire des heures sup. Et trouves-toi un vrai boulot pendant que tu y est, ça te changera.

 

Ah… « ça y est chérie, t’es prête ? » … « Comment ça, moi ? J’me sens bien dans ce jean » … « Quoi ma chemise ! J’ouvre un bouton et c’est OK. » … « Comment ça on voit mes seins ? Ils sont pas beaux mes seins ? » … « Non mon chaton, j’arrête de me moquer de toi en écrivant notre discussion en live. Oui, j’embrasse les copines pour toi et j’éteins l’ordi. »

 

Cette fois je vous laisse. Je répondrai à vos com's demain ou lundi. Juste le temps de copier/coller une chanson qu'on adÔre avec les paroles pour s'en imprégner du sens profond.


Jacques Brel - Quand on a que l'amour
envoyé par djoik

 

Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour

Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours

Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier

Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour

Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours

Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 08:39

Voici ce que j’ai reçu dans la nuit, écrit par la délicieuse Émilie, qui se rappelait de la date. Même si une faute de frappe dans un com chez les geek sisters précise le 12 au lieu du 11. Je copie donc, en priant pour que la mise en forme soit respectée. Merci beaucoup Émilie, ton cadeau me touche énormément. Je précise que non,  Émilie ne me vouvoie pas, elle a pensé aussi à ma tite Sonia.



J
e viens par le biais de ce petit mail ....


 (
Oh certes, ce n'est qu'un texte très simple mais les mots que

 
   j'
Y mets me viennent d'un trait

 
        Et je ne

 
       pe
Ux donc les remplacer, alors avec ces quelques mots,

 
     je veu
X vous remercier


                                        pour ce que vous m'
Apportez,

 
                                                            réco
Nfort,

 
                                                       soutie
N


                                                        et b
Ien autres encore

 
                                                   à tra
Vers vos mails,

 
                                         vos articl
Es,

 
                                     alors me
Rci pour tout.

 
            Petit à petit, je reprend
S

 
                                   confi
Ance en moi.

 
C'est pas tous les jours fac
Ile, mais grâce à vous, j'y arrive et ce avec


                               vot
Re précieuse aide,)

 
                          .... t
E souhaiter un très  JOYEUX ANNIVERSAIRE  Joie


                                                                                                              
Optimisme


                                                                                                              
Ecoute


                                                                                                              
Lucidité


                                                                                                              
Légèreté


                                                                                                              
Exemplaire

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 18:11

Ce n’est pas moi ni ma tite Sonia qui avons fait l’article d’aujourd’hui. Voici la fiche de mon bouquin telle qu’elle sera à paraître très bientôt :

 

Titre : Toutes les chattes ne sont pas grises, même la nuit

 

Auteur : Joëlle Borrel

 

 

Quatrième de couverture :

Joëlle Borrel voulait être considérée comme tout le monde. Sa vie aurait été celle de tout le monde, si la discrimination n’existait pas. Car les regards et les remarques blessent, elle a forgé son caractère, tel un mur protecteur et solide.

Elle menait une existence sans problème, jusqu’à ce jour d’août 2004. Sa rencontre avec Sonia bouleversa ses habitudes, et remit en question le fragile équilibre instauré à force de sacrifices.

 

Sans fausse pudeur ni voyeurisme, Toutes les chattes ne sont pas grises… retrace un parcours atypique parsemé de rencontres, de drames, de coups de gueule, de déceptions, aussi de joies et d’espoirs. Un parler franc qui en fait un témoignage humain.

 

 

Extrait :

« Combien de malheureuses sont livrées à un sort cruel faute de compréhension familiale ? Combien de filles, dont le tort est d'en aimer une autre, se retrouvent à la rue, théâtre de tous les dangers, abandonnées par ceux-là même qui devraient les aimer plus que tout ?...

…Le rôti me laissa un goût de cendres dans la bouche, celui de la peur. Le véritable amour nous était donc interdit. Quelle engeance maléfique s’arrogeait le pouvoir de nous en dénier les joies, pour nous cantonner dans la souffrance ? Notre vie était-elle si absurde qu'on nous refusât jusqu'au simple droit d'exister ? Alors pourquoi vivre ?

Je comprenais pourquoi certaines refusaient de s’attacher, pourquoi moi-même avais mené une vie dissolue avant de rencontrer Sonia. Une relation suivie entraînait cette peur de l'abandon détestable. Oui, mieux valait quitter que prendre le risque d'être quittée. On ne s’attachait pas, on ne souffrait pas en retour. »

 

 

Avis de notre comité de lecture :

Ce livre nous a séduits par sa fraîcheur et son allant. Les propos tenus par Melle Borrel font de Toutes les chattes ne sont pas grises, même la nuit un ouvrage pertinent sur la vie d’un couple homosexuel dans une société attachée à certains tabous.

 

 

Genre : témoignage

ISBN : 978-2-917767-00-9

Format : 148 X 210

Dos carré collé 206 pages

 

Prix : 18 €

 

Si vous êtes sages, la couverture suivra. Si vous êtes très sages, n’est-ce pas ?

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 17:45

Un jour on rencontre une personne. On se surprend à parler en confiance, alors on se confie. Puis on s’avance, on oublie la réserve coutumière, on en dit encore plus. Ensuite on s’engage, on oublie toute retenue, on se livre totalement à l’autre, physiquement et moralement. On décide de construire un avenir commun, or un avenir commun mérite la confiance. Donc pas de secret, on se dit tout.

Un matin on se réveille près de l’être aimé, son regard sur vous a changé. Pourquoi ? Car au fond de soi on n’a pas tout dit. Un petit rien, qu’on pensait avoir oublié, a grippé la belle machine. L’être aimé s’interroge, un silence peut cacher bien des choses. Et puis se taire revient à dire qu’on n’a pas confiance.

J’ai eu la chance de rencontrer cet être qui me pousse chaque jour à montrer ce qu’il y a de meilleur en moi. Cette chance, je n’ai pas le droit de la gâcher. Ma tite Sonia a compris la semaine dernière, quand elle a dit « Jo me cache quelque chose ». Elle avait raison.

Un évènement qui laisse une trace dans mon âme, et dont je ne suis pas sûre de guérir un jour. Grâce à un article (le destin nous appartient) d’Anne sur son blog, j’ai trouvé la force d’en parler à ma douce. C’est elle qui m’a conseillée de faire un article. J’espère que vous n’allez pas me juger trop mal.

 

Pourquoi l’homophobie me rend malade (sans jeu de mots) ?

 

Il y a quelques années, j’étais au lycée dans une toute petite ville. Je me savais lesbienne mais n’avais aucun moyen de le faire savoir, encore moins d’assouvir ma passion. Comme mon père devait être muté à Paris en juillet (juste après mon passage de seconde en première) et que toute la famille suivait, je rongeais mon frein en pensant aux possibilités prochaines de m’épanouir.

Vers la fin de l’année, quand la moitié du bahut était occupé par les examens, on avait beaucoup de temps libre. J’étais un après-midi en train de lire, assise au pied d’un arbre à l’ombre, dans un endroit reculé près du gymnase. Je n’aimais pas la compagnie des garçons, et je n’osais pas traîner avec les filles de peur qu’on découvre mon attirance. Donc je me retrouvais seule la plupart du temps.

Des hurlements m’ont arrachée à ma lecture, et j’ai risqué un œil sans quitter l’abri du tronc d’arbre. Il y avait au bahut un garçon sélectionné pour les championnats de France scolaire de gymnastique. Il avait l’autorisation de venir s’entraîner seul, et comme les cours étaient terminés, il passait beaucoup de temps au gymnase. Le problème (?) est que ce garçon était efféminé. Vous imaginez les réactions.

J’ai compris que deux autres l’avaient attendu, planqués derrière la porte. Ils l’ont attaqué dans le dos de manière ne pas se faire reconnaître, et ils l’ont massacré à coups de pied. C’était atroce de l’entendre hurler de douleur. Je n’osais pas bouger car j’avais peur qu’ils m’aperçoivent et s’en prennent à moi. Je croyais qu’ils allaient le tuer.

Ensuite ces deux salopards sont passés près de mon arbre sans me voir. Ils se marraient en disant « qu’ils l’avaient bien niqué ce pédé ». Et moi je les ai reconnus, des branleurs de terminale qui draguaient toute les filles (même moi j’y ai eu droit) et qui insultaient celles qui leur résistaient (j’y ai eu droit aussi). J’ai cru devenir folle de les voir rire après ce qu’ils venaient de faire.

Le pauvre gars s’est retrouvé à l’hosto avec plusieurs côtes cassées. Les gendarmes ont fait une enquête. J’aurais pu les dénoncer, j’aurais dû même. Mais j’avais peur de ce qu’ils pouvaient me faire pour se venger. Alors je n’ai rien dit. J’avais la trouille à l’époque, à 16 ans. On est parti pour Paris et j’ai essayé d’oublier cette histoire. Comme si on pouvait oublier un truc pareil.

 

Aujourd’hui j’ai honte de ne pas être intervenue à l’époque, ensuite d’avoir fermé ma gueule. Et puis la honte, c’est difficile à admettre. Car ça vous renvoie vos erreurs en pleine tronche sans arrêt. Ça fait mal au point de se demander si on n’est pas aussi responsable que les vrais coupables.

Alors à chaque fois que j’assiste à une scène homophobe, même minime, la honte remonte à la surface et je suis capable de faire n’importe quoi. Ma tite Sonia d’amour a dit que maintenant qu’elle savait, elle saurait me contrôler. Comme j’en ai parlé, peut-être que cette histoire me sortira de la tête.

Vous connaissez mon plus terrible secret. J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop.

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 17:46

Paris je t’aime.

 

Je t’aime Paris, quand la colère gronde en tes flancs meurtris par les lances et les flèches des despotes. Je t’aime quand la Seine bouillonne de ta colère justifiée. Je t’aime quand ta foule assoiffée de justice se dresse en David contre Goliath. Je t’aime quand tes enfants se proclament « fils de Jaurès », « enfants de la Commune ». Je t’aime de te savoir debout ce matin, lavée de la boue imposée, grâce au courage de tes manifestants exaltés.

Et que des policiers français aient arraché des drapeaux tibétains (notre ministre de l’Intérieur vient de diligenter une enquête interne à ce sujet), comme s’ils étaient à la solde du dictateur étranger, ajoute à la valeur de ton geste, de ta révolte. Parisiens, que vous êtes beaux dans la révolte. Parisiens je vous aime !

 

Quarante ans après les dernières barricades, le lundi 7 avril 2008, notre superbe capitale a de nouveau résonné des appels à la liberté. Aisé de deviner, à travers les « Tibet libre ! » et autres « Libérez les dissidents chinois ! », la colère d’un peuple qui se refuse à avaler des couleuvres aux yeux bridés, fussent-elles drapées dans la soie olympique et dans les contrats économiques passés entre nos bourgeois ventripotents et leurs dirigeants. Car ne pensez pas que l’attribution des jeux servira le peuple chinois, elle ne servira qu’à asseoir davantage l’autoritarisme.

Les jeux ? Je ne suis même pas pour le boycott. La décision de les accorder à Pékin, tant il est avéré (et avoué) que les membres du comité profitent de largesses au moment du choix, se comprend par l’empressement du gouvernement à nous mettre sous le nez les contrats signés par nos industriels.

L’argent de ces contrats a une odeur : l’odeur de la sueur des ouvriers français spoliés, l’odeur du sang des ouvriers chinois réprimés.

 

Histoire

 

Avant, la flamme quittait Olympie pour le pays organisateur. Rien de plus normal que de passer le flambeau symbolique. En 2004, la Grèce (berceau de l’Olympisme) a fait un tour du monde avec la flamme ? J’ai personnellement trouvé cette initiative très belle, car nul doute que les Grecs avaient à l’esprit la volonté de rassembler derrière des valeurs sportives universelles. Et le monde était en fête. Le monde est en colère aujourd’hui.

Vous savez qui a imposé un parcours à ce symbole ? Goebbels, chef de la propagande hitlérienne pour les jeux de Munich en 1936. Quel précédent ! Maintenant, le gouvernement chinois n’a jamais caché sa volonté de s’approprier le symbole d’union sportive sur les cinq continents. Les hommes forts de Pékin, qui crachent à la face du monde depuis longtemps, ont imposé « leur parcours » comme une provocation.

Donc, sans remettre en cause la participation des sportifs aux épreuves en août, on peut s’étonner de voir des instances républicaines ouvrir nos portes à la flamme.

 

Douche froide à Paris pour la flamme du diktat chinois.

 

Les évènements de Paris, après Londres et avant les USA, m’ont rendu le sourire. Non : la fierté n’est pas morte en France. Les dirigeants chinois veulent nous faire sentir le souffle du dragon. Que le dragon prenne garde à l’esprit de révolte qui secoue la terre. Même les plus partisans de la répression dans leur pays respectif se taisent, font profil bas.

 

David Douillet pleure la fête gâchée ? S’il en avait autant dans la tête que dans les bras, il aurait refusé de porter la flamme, et de se prêter à cette mascarade. Car l’esprit olympique est là, dans cette capacité de faire ce qui est juste, de prôner les valeurs du respect. Pas de faire plaisir aux sponsors et aux organisateurs de jeux.

 

Puisque cette flamme devait à tout prix traverser le monde pour le plaisir malsain du gouvernement autocratique pékinois, je l’aurais fait porter par des flics et des militaires. L’image aurait alors été plus proche de la vérité de la place Tien an men.

 

Et puisque ces dictateurs font payer aux familles des condamnés à mort la balle assassine tirée dans la nuque de leurs fils, pourquoi ne leur enverrait-on pas la note du passage de la flamme à Paris ?

 

Pourquoi vous riez, les filles ? Être une faible femme n’empêche pas d’avoir des choses à dire.

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 17:24

Curieuses comme vous l'êtes, vous vous demandez sans doute pourquoi nous étions pressées hier. Voici la réponse. Ensuite je vous rends visite et je réponds aux commentaires.

Un dimanche chez des copines, malheureusement pas la neige au bon endroit, et on a pu rentrer pour se mettre au boulot ce matin. Pourquoi faut-il que les intempéries soient toujours pour les autres ?

 

On arrive en fin de matinée. Pas une tête à être en retard pour l’apéro, la Jo. Et l’apéro s’accompagne de bricoles salées qui vous donnent soif. Evidemment, notre boule de poils réclame sa part du butin, et reste collée à nos basques.

« Arrête Roxy ! Je te jure, les copines vont finir par croire qu’on ne te nourrit pas. »

Je crois qu’elle en a rien à foutre de notre réputation. Comme elle n’obtient pas gain de cause auprès de ses mamans, la garce se tourne vers nos hôtesses qui, bien entendu, se laissent attendrir.

« Comme elle est mignonne », « tiens ma belle », « tu veux une caresse ? »

Croyez-vous ! Notre bestiole se retrouve la gueule pleine de gâteaux secs au point que ça déborde de ses babines, et sur le dos à geindre de bonheur devant l’abus d’affection. Arrive l’heure de passer à table, et de mettre en pratique la bonne éducation que nous tentons avec tact de lui inculquer.

Le temps de l’entrée se passe tranquillement. On prend notre temps, on papote, tout va bien. Même ma tite Sonia se laisse tenter par un verre de rosé, elle qui ne supporte pas le vin. Ce n’est pas tout à fait vrai, que je vous explique.

Ma douce adopte un comportement sain vis-à-vis de l’alcool. Pas d’abus dans la prise ni dans l’abstinence. Elle peut boire un ou deux whiskys (légers avant de manger), quelques bières dans l’après-midi (quand il fait chaud), sans se rendre malade. Le problème, c’est le vin. Un verre, et la voila qui part dans un délire verbal, monopolise la conversation, et n’hésite pas à couper la parole.

Après l’entrée, le poulet rôti. Alors Roxy la sage redevient Roxy la morfale.

« On a compris, t’aime pas les crudités, mais la viande ça passe tout seul, n’est-ce pas ? »

Et ça recommence : les copines cèdent à ses caprices, Sonia se marre, et moi je rouspète pour rien. Et plus je rouspète plus Sonia rigole, plus les copines se fendent la poire de passer outre, plus la chienne profite de la situation.

 

L’après-midi on squatte le salon devant la télé, car le temps ne permet pas de s’évader dans le jardin. On se laisse charmer par « Les choristes » et la voix de cristal du gamin dont j’ai oublié le nom. Vers 16 h 30, thé et café sont servis sur la petite table, avec une boîte de petits gâteaux. Avec tout ce qu’on mange chez les copines, je m’étonne qu’elles conservent une taille normale. Ou elles se mettent au régime dès qu’on a le dos tourné.

Mon chaton et moi on est collées l’une à l’autre dans un fauteuil, et nos hôtesses délirent dans le canapé. Vous connaissez la technique : l’une prend un gâteau du bout des lèvres et le fait déguster à l’autre. S’en suit un inévitable baiser.

Alors Roxy, que tout le monde avait oubliée, saute pour attraper ce bout de farine sucrée au moment où les bouches de nos copines allaient se rejoindre. Par chance, les mâchoires se referment dans le vide car elles ont eu juste le temps de se reculer.

Pour le coup, les rôles sont inversés : les copines restent coïtes (à se demander dans quel état elles seraient si la chienne avait réussi), Sonia se fâche (un peu tard), et moi je rigole. Ce n’était pas faute de les avoir prévenues. On ne doit jamais plaisanter avec l’éducation d’un enfant. Surtout quand cet enfant a de grandes oreilles qui traînent partout, un poil roux brun agréable au toucher, et des dents qui se fortifient plus vite que le cerveau.

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 09:57

Juste un petit mot pour vous remercier. On se casse pour la journée, pour ne penser qu'à nous, pour nous prouver (s'il en était besoin) qu'on a raison de s'aimer aussi fort.
On part avec le sourire, car on sait que vous serez là à notre retour, avec le regard bienveillant de la gentillesse qui est vôtre.

Tout petit article pour vous rassurer. On vous aime,

Sonia et Jo... et Roxy

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 00:04
c'est dingue. on était dans un bar ce soir pour dire bonjour à une copine hétéro qui travaille comme serveuse. Nous on bouge pas mal et c'est vrai qu'on ne va pas que dans les bars de lesbiennes car on pense qu'on a le droit de vivre comme tout le monde. Alors ce bar c'est un bar tenu par des marocains.
le patron est très sympa et les clients aussi. Donc on était là à boire un coup avec notre copine quand il est entré cinq personnes françaises de pure souche en apparence. Il y en vait un avec un bonnet rouge et barbu comme les pécheurs bretons. je le sentais pas bien mais le pire c'était la femme. car ils étaient quatre mecs et une nana tous bourrés. Ils ont commencé à parler fort des "pédés" et à dire que c'était pas des hommes.
Moi j'ai demandé à Jo de rester calme car elle bouillait de rage. personne osait rien dire pour pas faire la bagarre car en plus il n'y avait pas de mecs homosexuels dans le bar. Nous on se tenaient comme d'habitude ensemble mais sans rien montrer. j'ai un peu honte de le dire mais j'ai refusé quand Jo à voulu me prendre la main et m'embrasser. je lui ai dit à l'oreille que c'était pas la peine de provoquer dans une ambiance pareille.
Les mecs ont rien dit mais je crois que la nana a compris car elle nous a maté d'une drole de manière. Alors on est rentrées et Jo est complètement à plat avec le moral à zéro. C'est pour ça que je vous écrit un article ce soir car vous savez que j'écris pas souvent sur le blog. c'est dingue parcequ'il en ya qui disent qu'ils sont pas racistes mais ils sont homophobes. car moi je pense que raciste et homophobe c'est pareil. je ne sais pas si c'est bien écrit et que vous me comprenez.
ma Jo est complètement démoralisée et ça me fait chier. je suis peut-etre conne de penser ça mais je veux pas risquer de la perdre. avant Jo elle était toujours heureuse avant d'écrire. c'est moi qui lui a demandé le faire et je crois que j'aurai pas du car elle aime ça mais quelque part ça lui fait du mal. c'est comme si elle revivait une partie de son passé que personne ne connaît. on est très ami avec madison et je viens de lui expliquer sur un mail car on se parle comme ça et c'est bien.
Moi j'écris très mal. au début ça va puis je m'emmèle et j'ai du mal. surout que ma femme est vraiment pas bien et que ça me fait chier de pas savoir quoi faire. pourquoi le monde est si nul et les gens méchant. si quelqun a la réponse il peut nous ladonner car moi l'en sais rien. Je sais qu'on est comme deux connes entrain de chialer dans notre coin alors qu'on s'aime et que ça devrait emmerder personne.
je vous embrasse car je sais que les personnes qui lisent nos articles sont super sympa. je ne sais pas si ma Jo fera un article demain mais je vous demande de ne pas lui en vouloir; et puis je veux remercier toutes celles qui ont laissé de coms sur nos derniers articles.
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Un Peu De Moi

  • Jo
  • J'aime les femmes ? Et alors, ça aurait pu être pire.
  • J'aime les femmes ? Et alors, ça aurait pu être pire.

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Inutile de  mentir, je n’aime pas tout le monde. Je déteste même certain(e)s . Je ne me rabaisserai cependant pas ici aux insultes et autres écarts de langage. On peut gueuler en restant polie, non ?

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