La colère me pousse aujourd’hui à écrire un article.
Il y a quelques temps j’ai donné mon opinion en faveur du mariage gay sur un forum. Et pendant que j’y étais, j’ai pris position pour l’homoparentalité. Eh ! C’est mon droit, non ?
Donc à une personne qui affirmait qu’un enfant ne pouvait être bien élevé que par un homme et une femme en couple, j’ai répondu : « Pendant que vous y êtes, si on retirait aux veuves et aux divorcées la garde de leurs enfants, puisqu’elles n’ont plus de mari. »
Cette énergumène n’a pas dénié me répondre. L’incident était clos pour moi, et j’oubliai que des imbéciles se branchaient aussi sur le Net.
Puis, à une autre personne, j’ai dit que je serais prête à changer de nationalité pour épouser ma belle si aucune mesure n’était prise en France.
Alors là ! Aucune réponse non plus, mais ce salopard (je n’ai pas trouvé d’autre terme) a contacté mon éditeur, et l’a directement attaqué car, selon lui, sa maison d’édition sert à véhiculer des idées subversives et à corrompre la jeunesse.
C’est de la folie !
Pourquoi ne pas m’avoir attaquée moi, seule responsable de ces paroles ?
Certains quittent la France pour payer moins d’impôts, pour bâtir des usines et gagner de l’argent sur des populations plus facilement exploitables ailleurs.
Et on me critiquerait de vouloir abandonner un pays qui ne me permet pas d’épouser l’être que j’aime, sous prétexte qu’on est deux femmes ?
Bonjour les priorités !
Et comme le chante Édith Piaf dans « L’hymne à l’amour » :
Je renierai ma patrie si tu me le demandais
Oui je le ferais, et sans aucun remord !